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Renforcez votre santé une cellule à la fois

Qu’est-ce que la santé cellulaire ?

La santé cellulaire est un concept émergent selon lequel la santé globale dépend du bienêtre et de la fonctionnalité des cellules individuelles. Les organites des cellules du corps jouent un rôle crucial dans la synthèse énergétique, la détoxification et l’élimination des déchets, la reproduction de cellules saines et viables, et l’élimination des cellules mutées et endommagées, entre autres. Ces processus biologiques sont complexes et intégraux : ils doivent se produire quotidiennement pour maintenir la santé à un niveau systémique. Comme le corps humain moyen est composé de plus de 30 billions (3 × 10¹³) de cellules humaines [1], ce n’est pas une mince affaire.

Au niveau cellulaire, de nombreux processus et réactions se produisent constamment. Il s’agit notamment de la respiration cellulaire ou de la génération d’ATP (la molécule énergétique) [2] ; du transport cellulaire, du regroupement et de l’acheminement de molécules de signalisation allant des cytokines inflammatoires aux ions individuels tels que le sodium et le calcium, nécessaires à la génération d’un potentiel d’action ou d’un influx nerveux [3] ; et de la division cellulaire, la reproduction de brins individuels d’ADN pour produire de nouvelles cellules [4]. De toute évidence, ces processus sont cruciaux dans le fonctionnement du corps. Lorsque ces processus cellulaires se produisent à grande échelle, ils contribuent à des réponses physiologiques telles que la génération de fièvre, la contraction musculaire, ou la réparation osseuse.

La santé cellulaire dépend du bienêtre cellulaire individuel, vital pour la santé globale. Des processus tels que la synthèse énergétique, la détoxification, et la reproduction cellulaire font partie intégrante. Avec plus de 30 billions de cellules, maintenir la santé est complexe.

Les mitochondries, peut-être l’un des organites cellulaires les plus connus, également connues comme les « centrales électriques » des cellules, peuvent être impliquées dans pratiquement toutes les maladies chroniques lorsqu’elles fonctionnent mal [5]. Sujette aux dommages causés par le stress oxydatif et l’inflammation — qui peuvent être causés par des facteurs liés au mode de vie, à l’exposition à des toxines, à une infection, ou à une maladie chronique —, la fonction mitochondriale peut décliner, entrainant une réduction de la synthèse d’ATP. La réduction des niveaux d’ATP est un facteur commun à plusieurs maladies chroniques, conduisant au symptôme prédominant de fatigue [6]. Le dysfonctionnement mitochondrial est également un des nombreux mécanismes cellulaires altérés contribuant à l’« inflammâge » : une inflammation systémique de faible intensité liée à l’âge. Cela accélère encore le processus de vieillissement et augmente le risque de maladies chroniques [7]. Le dysfonctionnement mitochondrial a été associé à des affections telles que les maladies cardiovasculaires, les troubles auto-immuns, et les maladies psychiatriques et gastro-intestinales [8]. Comme il s’agit de certaines des affections les plus répandues dans le grand public, la santé mitochondriale doit donc être prise en compte lorsqu’il s’agit de prévenir et de traiter ces affections.

Les mitochondries, « centrales électriques » des cellules, peuvent affecter les maladies chroniques lorsqu’elles fonctionnent mal en raison du stress oxydatif et de l’inflammation. Aborder la santé mitochondriale est crucial pour prévenir et traiter diverses affections.

Le rôle des nutriments

Divers nutriments sont nécessaires au bon fonctionnement des mitochondries. Cela comprend les vitamines B, le magnésium, les acides gras omégas‑3, et les antioxydants, dont la vitamine C et le zinc, qui peuvent aider à protéger contre les dommages oxydatifs mitochondriaux [9]. D’autres composés, potentiellement moins connus, peuvent également favoriser la santé mitochondriale, notamment la ʟ‑carnitine, la coenzyme Q₁₀ (CoQ₁₀), et le nicotinamide mononucléotide (NMN) [10]. Ces composés sont naturellement présents dans les mitochondries et synthétisés par l’organisme [11]. La supplémentation en ʟ‑carnitine, CoQ₁₀, et NMN a été étudiée dans le contexte des maladies mitochondriales et pour l’optimisation de la fonction mitochondriale.

La ʟ‑carnitine est un acide aminé essentiel au fonctionnement optimal des mitochondries, y compris le transport des acides gras pour la production d’énergie, la protection des membranes cellulaires, et l’élimination des sous-produits métaboliques des acides gras [12]. Une insuffisance en ʟ‑carnitine entraine l’accumulation d’acides gras et l’accumulation de sous-produits métaboliques toxiques, contribuant directement à la résistance à l’insuline, précurseur du diabète [13]. Chez les personnes présentant des facteurs de risque cardiovasculaire, il a été démontré qu’une supplémentation en ʟ‑carnitine améliore le contrôle tant du cholestérol que de la glycémie [14].

La supplémentation en ʟ‑carnitine, CoQ10, et NMN a été étudiée dans le contexte des maladies mitochondriales et pour l’optimisation de la fonction mitochondriale.

La CoQ₁₀, un nutraceutique couramment utilisé, est un composant de la chaine de transport mitochondriale, facilitant le mouvement des électrons pour générer de l’énergie. La CoQ₁₀ exerce également une forte activité antioxydante [15]. La CoQ₁₀ thérapeutique rétablit le mouvement des électrons dans les mitochondries, améliorant ainsi la fonction mitochondriale et augmentant l’activité antioxydante cellulaire [16]. La CoQ₁₀ a fait l’objet de recherches approfondies concernant les maladies cardiovasculaires, où le stress oxydatif joue un rôle crucial dans leur développement. Des études ont démontré que les niveaux de CoQ₁₀ sont déficients chez trois patients sur quatre atteints de maladies cardiaques, et ces niveaux diminuent encore avec la gravité de la maladie. La supplémentation en CoQ₁₀ chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires présente des effets antioxydants et antiinflammatoires, améliore la vasodilatation et réduit la tension artérielle chez les patients hypertendus, améliore la classification de l’insuffisance cardiaque, et peut également avoir des effets antiarythmiques [17].

Le NMN est également un nutraceutique important à considérer lors de l’examen de la fonction mitochondriale. Le NMN est un précurseur du ribosylnicotinamide (NAD, de son nom anglais nicotinamide ribosyde), un cofacteur essentiel pour diverses voies métaboliques mitochondriales. Dans l’organisme, le NMN est synthétisé à partir de la vitamine B₃ [18]. Le NMN est également naturellement présent dans certains aliments, notamment le concombre, le brocoli, le chou, l’avocat, la tomate, et l’edamame [19]. Les niveaux de NMN et de NAD diminuent avec l’âge, tout comme la capacité du corps à convertir le NMN en NAD [20]. Ceci est associé à une production réduite d’énergie mitochondriale, au stress oxydatif, et à l’inflammation [21]. La supplémentation en NMN augmente la synthèse de NAD, réduisant ainsi l’inflammation liée à l’âge et améliorant la fonction mitochondriale [22]. Dans un modèle murin, l’administration de NMN a atténué le déclin lié à l’âge, notamment en supprimant le gain de poids corporel et la résistance à l’insuline liés à l’âge, et en améliorant le métabolisme énergétique [23]. Chez les personnes âgées, une étude a révélé que la supplémentation en NMN contribue à réduire la somnolence [24]. Dans l’ensemble, le NMN a un rôle thérapeutique potentiel dans le soulagement de la fatigue et l’amélioration des performances physiques des personnes âgées [25]. Ses propriétés antiâge pourraient s’étendre aux humains, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour élucider ses effets [26].

Le NMN, précurseur du NAD, crucial pour la fonction mitochondriale, diminue avec l’âge. La supplémentation stimule la synthèse du NAD, réduisant l’inflammation et améliorant le métabolisme énergétique, avec des bienfaits antiâge potentiels.

Image d’ensemble

Dans l’ensemble, la fonction mitochondriale et la santé cellulaire sont essentielles à considérer lors de l’examen de toute maladie chronique. Les changements microscopiques et les inefficacités peuvent entrainer de profonds effets systémiques, avec des changements cellulaires apparemment minuscules contribuant potentiellement à une multitude de maladies chroniques. Avec le dysfonctionnement cellulaire et mitochondrial, pierre angulaire commune à presque toutes les maladies chroniques, l’optimisation de la santé et du bienêtre en général commence véritablement une cellule à la fois.

Jill Northrup, ND

Une naturopathe de Toronto qui a une passion pour la santé et la médecine naturelle. Elle valorise une approche thérapeutique fondée sur des preuves et met l'accent sur l'éducation des patients et sur la médecine préventive dans sa pratique.

aspire-health.ca

 

References

[1]       Sender, R., S. Fuchs, et R. Milo. « Revised estimates for the number of human and bacteria cells in the body. » PLoS Biology, Vol. 14, No. 8 (2016): e1002533.

[2]       Dunn, J., et M.H. Grider. « Physiology, adenosine triphosphate.” Dans : StatPearls [Internet]. Treasure Island (FL), StatPearls Publishing; janvier 2024, 13 février 2023.

[3]       Stillwell, W. « Membrane transport.” Chap. 19 dans : An Introduction to Biological Membranes, Deuxième édition, Amsterdam, Elsevier, 2016: 423–451.

[4]       [Anonym.] A Brief History of Genetics: Defining Experiments in Genetics. Cambridge, Nature Publishing Group, 2010.

[5]       Nicolson, G.L. « Mitochondrial dysfunction and chronic disease: Treatment with natural supplements. » Integrative Medicine: A Clinician’s Journal, Vol. 13, Nº 4 (2014): 35–43.

[6]       Nicolson, op. cit.

[7]       Barcena, M.L., et autres. « Cardiovascular inflammaging: Mechanisms and translational aspects. » Cells, Vol. 11, Nº 6 (2022): 1010.

[8]       Nicolson, op. cit.

[9]       Stillwell, op. cit.

[10]     Nicolson, op. cit.

[11]      Nicolson, op. cit.

[12]      Virmani, M.A., et M. Cirulli. « The role of ʟ‑carnitine in mitochondria, prevention of metabolic inflexibility and disease initiation. » International Journal of Molecular Sciences, Vol. 23, Nº 5 (2022): 2717.

[13]      Asadi, M., et autres. « The effect of ʟ‑carnitine supplementation on lipid profile and glycaemic control in adults with cardiovascular risk factors: A systematic review and meta-analysis of randomized controlled clinical trials. » Clinical Nutrition, Vol. 39, Nº 1 (2020) : 110–122.

[14]      Asadi et autres, op. cit.

[15]      Nicolson, op. cit.

[16]      Neergheen, V., et autres. « Coenzyme Q₁₀ in the treatment of mitochondrial disease. » Journal of Inborn Errors of Metabolism and Screening, Vol. 5 (2019): 18.

[17]      Zozina, V.I., et autres. « Coenzyme Q₁₀ in cardiovascular and metabolic diseases: Current state of the problem. » Current Cardiology Reviews, Vol. 14, Nº 3 (2018): 164–174.

[18]      Shade, C. « The science behind NMN—A stable, reliable NAD+ activator and anti-aging molecule. » Integrative Medicine: A Clinician’s Journal, Vol. 19, Nº 1 (2020): 12–14.

[19]      Mills, K.F., et autres. « Long-term administration of nicotinamide mononucleotide mitigates age-associated physiological decline in mice. » Cell Metabolism, Vol. 24, Nº 6 (2016): 795–806.

[20]     Shade, op. cit.

[21]      Nadeeshani, H., et autres. « Nicotinamide mononucleotide (NMN) as an anti-aging health product—Promises and safety concerns. » Journal of Advanced Research, Vol. 37 (2022): 267-278.

[22]     Shade, op. cit.

[23]     Mills et autres, op. cit.

[24]     Kim, M., et autres. « Effect of 12‑week intake of nicotinamide mononucleotide on sleep quality, fatigue, and physical performance in older Japanese adults: A randomized, double-blind placebo-controlled study. » Nutrients, Vol. 14, Nº 4 (2022) : 755.

[25]     Kim et autres, op. cit.

[26]     Nadeeshani et autres, op. cit.