L’avenir des suppléments naturels au Canada est entre vos mains
Agissez maintenant pour garantir la santé naturelle !
L’industrie canadienne des suppléments naturels est essentielle pour aider les Canadiens comme vous à jouer un rôle actif dans leurs soins de santé. Vos raisons de choisir des produits naturels peuvent être aussi diverses que « j’ai confiance en la nature » ou « j’en ai assez des effets secondaires indésirables », mais dans tous les cas, c’est votre choix. Avoir accès aux vitamines, minéraux, herbes, nutraceutiques, et probiotiques de votre choix vous permet de vivre une vie plus saine et plus heureuse. Au moins pour l’instant.
Santé Canada prévoit des changements monumentaux pour traiter les produits de santé naturels sûrs comme des médicaments pharmaceutiques. Ces changements affecteront votre style de vie et votre portefeuille. Cette réglementation excessive proposée — et les coûts supplémentaires associés — aura un effet négatif sur le fonctionnement des entreprises de produits de santé naturels. Cela augmentera inutilement le coût des produits avec une licence à numéro de produit naturel (NPN), forçant des répercussions négatives sur les détaillants, entraînant en fin de compte une augmentation de coût qui sera très probablement transférée aux consommateurs.
Les produits naturels vendus au Canada nécessitent un licence. Vous la reconnaîtrez par un NPN à huit chiffres sur le devant d’une boîte ou d’une étiquette. Santé Canada accorde ces licences, qui comprennent des détails sur les bienfaits de ces produits, le mode d’emploi, les mises en garde, les avertissements, ainsi que les contrindications.
Examinons de plus près les propositions de recouvrement des coûts et d’emballage à étiquette neutre proposées par Santé Canada.
Qu’est-ce que tout cela signifie ? Examinons les différents frais proposés à l’aide d’exemples simples.
Licence de Santé Canada | Ce que cela signifie | Coût |
---|---|---|
Demande de NPN de classe I | Produit : Capsule de vitamine C — ingrédient unique Vérification des preuves requise : suit entièrement les preuves préapprouvées d’une monographie existante. Cela devrait prendre au maximum 1 heure pour qu’un commis fasse référence à la monographie, l’examine, et approuve le produit. |
1 124 $ par demande |
Demande de NPN de classe II | Produit : Vitamine C et vitamine D — deux ingrédients Vérification des preuves requise : suit entièrement les preuves préapprouvées des monographies existantes. Facile pour un commis à référencer, vérifier, et approuver. Aucun nouveau travail ou délibération nécessaires de leur part. |
2 761 $ par demande |
Demande de NPN de classe III | Produit : Probiotique avec enrobage entérique — plusieurs souches ou ingrédients Certains ingrédients sont couverts par une monographie. Certains ingrédients nécessitent un minimum de deux études contrôlées contre placebo démontrant l’efficacité, par ingrédient, qui doivent être fournies à titre de preuves. Vérification des preuves requise : les études doivent être évaluées par un spécialiste des produits naturels de Santé Canada. |
À partir de 58 332 $ pour les nouvelles applications. Une fois la « nouveauté » terminée (terme restant à définir par Santé Canada), cela diminue à 7 209 $. |
Modification relative à l’innocuité et à l’efficacité d’un nouveau produit de classe III | Produit : Probiotique avec enrobage entérique — souches multiples Si la chaîne d’approvisionnement est perturbée et qu’une souche spécifique ne peut pas être achetée, ce NPN nécessiterait une modification. Vérification des preuves requise : vérification pour voir si la souche de remplacement a la même efficacité. |
23 333 $ supplémentaires pour continuer à vendre. |
Droits de vendre des suppléments naturels | Les titulaires de licence canadiens se verront facturer des frais annuels de droit de vente pour chaque NPN qu’ils ont reçu et qu’ils continuent de détenir, quel que soit le nombre d’unités vendues. Vérification des preuves requise : non requise, frais fixes. |
542 $ par licence 10 licences = 5 420 $ par année 100 licences = 54 200 $ par année |
Licence de sites | Les fabricants canadiens de PSN non stériles seraient tenus de payer à Santé Canada une licence d’exploitation annuelle. Vérification des preuves requise : effectuée tous les trois ans pour une entreprise établie. |
23 071 $ par année |
Qu’est-ce que cela signifie pour vous
Augmentation des prix. Les marques et produits canadiens que vous aimez et sur lesquels vous comptez deviendront beaucoup plus chers ou cesseront d’être vendus au Canada. Les fournisseurs de produits naturels ne pourront pas absorber ces coûts exorbitants. Ils seront obligés de les répercuter sur les détaillants, qui les répercuteront sur les consommateurs.
Réduction de la sélection de produits. L’augmentation des coûts inutiles obligera les entreprises à réévaluer leur gamme de produits et à abandonner les produits qui deviennent plus chers à produire ou totalement non rentables, ce qui se traduira par beaucoup moins de variété pour vous.
Pas d’amour pour le local. Les petits fournisseurs locaux qui ne peuvent pas se permettre de naviguer dans des réglementations de plus en plus complexes et de longs processus d’approbation pourraient être contraints de fermer leurs portes, limitant davantage les choix de produits et l’innovation qu’ils pouvaient auparavant apporter aux consommateurs.
Pas de nouveauté. De nouveaux produits intéressants ne seront probablement pas disponibles au Canada, car le fardeau réglementaire sera trop lourd. Imaginez qu’un jour, des études cliniques démontrent qu’un nouvel ingrédient naturel aide à maintenir la fonction motrice chez les patients atteints de la maladie de Parkinson : combien de temps les Canadiens devraient-ils attendre pour y avoir accès ? Serions-nous obligés de commander des marques internationales non réglementées pour trouver ce dont nous avons besoin ? Jetez un œil à certaines étiquettes de produits naturels des États-Unis : vous verrez souvent la clause de non responsabilité « Ces allégations n’ont pas été approuvées par la FDA ».
Pénaliser la fabrication canadienne. Les entreprises de produits naturels détenues et exploitées par des Canadiens, qui fabriquent leurs produits au Canada, paieront de nouvelles « licences de site » pour continuer à produire des suppléments — en plus de payer le loyer, les coûts d’équipement, l’entretien, les salaires des employés, de nombreuses taxes, etc. — et auront donc à faire face à des frais supplémentaires injustes.
Site. Les entreprises canadiennes qui importent des suppléments préparés d’autres pays devront également payer une licence d’exploitation, quoique légèrement inférieure.
Fardeau environnemental. Le règlement proposé sur « l’étiquetage en langage clair » augmentera la quantité d’emballages sur chaque produit. Qu’il s’agisse de couches supplémentaires d’étiquettes pelables plastifiées sur les bouteilles ou de panneaux supplémentaires sur les boîtes, cela réduira la recyclabilité, ce qui aura un effet négatif sur l’environnement.
L’argent parle. En 2020, la valeur marchande de l’industrie des produits naturels au Canada était estimée à 5,6 milliards de dollars canadiens. En supposant une taxe de vente harmonisée moyenne de 13 %, le montant de la taxe de vente perçue sur la vente de ces produits serait de 728 millions de dollars. Cela ne devrait-il pas suffire à compenser le travail effectué par Santé Canada pour assurer la sécurité des Canadiens ?
L’objectif déclaré de Santé Canada est : « aide[r] les Canadiennes et les Canadiens à avoir accès à un large éventail de PSN qui sont sécuritaires, efficaces et de grande qualité ».
Il faut se demander comment les changements proposés profiteront aux consommateurs canadiens.
Qui va combler le fossé ?
Que se passera-t-il si les petites entreprises de suppléments naturels commencent à souffrir ? Seront-elles rachetées par des conglomérats multinationaux comme Clorox ou P&G ? Ou les compagnies pharmaceutiques interviendront-elles ? Traitant régulièrement avec Santé Canada, elles comprennent toutes les règles et tous les règlements. Les sociétés pharmaceutiques ont également des poches très profondes, et sont donc plus que capables d’absorber ces types de coûts, et sur une longue période. Vendraient-elles des produits naturels à des prix raisonnables et abordables, ou le profit l’emporterait-il sur la qualité ? Et qu’en est-il de l’innovation ? Si elles acquièrent des licences pour de nouveaux ingrédients, qui peut dire qu’elles n’essaieront pas de les breveter ? Ou de raffiner les molécules jusqu’à ce qu’elles ne soient plus naturelles ?
Du point de vue d’un naturopathe, l’augmentation potentielle du coût des suppléments naturels peut avoir un effet significatif sur le traitement des patients. Les suppléments naturels jouent un rôle crucial en naturopathie, car ils sont souvent utilisés pour soutenir la capacité de guérison innée du corps et favoriser le bien-être général. Cependant, lorsque le coût de ces suppléments augmente, cela peut limiter l’accès des patients aux outils nécessaires à leur traitement.
Certains patients peuvent ne pas être en mesure de payer les suppléments recommandés, ce qui pourrait entraver leur progrès et leurs résultats thérapeutiques. En outre, l’augmentation des coûts peut également conduire les patients à rechercher des alternatives moins chères ou à s’automédicamenter sans l’aide d’un professionnel, ce qui peut présenter des risques pour leur santé et leur sécurité.
Lorsque le coût des suppléments augmente, cela crée souvent des obstacles aux patients de divers milieux socio-économiques. Cette accessibilité limitée peut perpétuer les disparités en matière de santé, car ceux qui ne peuvent pas se permettre des suppléments coûteux se verront refuser les bienfaits potentiels qu’ils offrent.
De plus, le fardeau financier imposé par l’escalade des coûts entrave la capacité des naturopathes à explorer et à recommander une gamme plus vaste de suppléments qui peuvent être adaptés aux besoins individuels des patients. L’augmentation du coût de la demande de nouvelles licences et d’autres frais connexes peut entraver la capacité des producteurs de suppléments à développer de nouvelles formules basées sur des données et des études scientifiques. Ce manque de diversité et d’innovation dans les options de traitement peut limiter le potentiel de résultats optimaux et de soins personnalisés pour les patients.
Il est essentiel d’aborder le prix des suppléments pour assurer un accès équitable et favoriser un climat d’innovation qui favorise une approche globale et inclusive des soins aux patients.
Ce n’est pas le moment d’augmenter les coûts et de réduire ou de limiter les choix pour les Canadiens ! Si vous lisez cet article, nous savons que vous avez les produits de santé naturels à cœur, et nous avons besoin de votre aide !
Veuillez prendre un moment pour dire à votre député de conserver nos suppléments, avant qu’il ne soit trop tard ! SaveOurSupplements.ca
La date limite pour agir est le 25 juillet 10 août 2023 (mis à jour le 29 juin 2023)— après cela, ce sera entre les mains des comités.